HMS D7
HMS D7 | |
Le HMS D1 | |
Type | Sous-marin |
---|---|
Classe | classe D |
Fonction | militaire |
Histoire | |
A servi dans | Royal Navy |
Commanditaire | Royal Navy |
Constructeur | Chatham Dockyard Royaume-Uni |
Fabrication | acier |
Quille posée | |
Lancement | |
Commission | |
Statut | Vendu le à H. G. Pound |
Équipage | |
Équipage | 25 marins |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 49.7 m |
Maître-bau | 4.1 m |
Déplacement | 595 tonnes (620 tonnes en plongée) |
Propulsion | 1 Moteur Diesel 1 moteur électrique 1 groupe électrogène diesel de 700 cv |
Puissance | 1.750 ch (Diesel) et 550 ch (électrique) |
Vitesse | 14 nœuds en surface 9 nœuds en plongée |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 3 tubes lance-torpilles de 457 mm (6 torpilles) 1 canon de pont de 76 mm |
Rayon d'action | 2.500 nautiques à 10 nœuds en surface) 65 nautiques à 5 nœuds en plongée |
modifier |
Le HMS D7[Note 1] est l’un des huit sous-marins britanniques de classe D construits pour la Royal Navy au cours de la première décennie du XXe siècle.
Conception
[modifier | modifier le code]Les sous-marins de la classe D ont été conçus comme des versions améliorées et agrandies de la classe C précédente, les moteurs Diesel remplaçant les moteurs à essence dangereux utilisés précédemment. Les sous-marins avaient une longueur totale de 49,7 m, un maître-bau de 6,2 m et un tirant d'eau moyen de 3,2 m. Leur déplacement était de 491 tonnes en surface et 605 tonnes en immersion[1]. Les sous-marins de classe D avaient un équipage de 25 hommes, officiers inclus. Ils et ont été les premiers à adopter des ballasts de type dit saddle tank[2] car ils étaient disposés par paires à l’extérieur de la coque épaisse, un de chaque côté, comme les sacoches d’une selle de cheval.
Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 600 chevaux-vapeur (447 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique de 275 chevaux (205 kW). Ces navires pouvaient atteindre la vitesse 14 nœuds (26 km/h) en surface et 9 nœuds (17 km/h) sous l’eau. En surface, la classe D avait un rayon d'action de 2500 milles marins (4600 km) à une vitesse de croisière de 10 nœuds (19 km/h)[2].
Les navires étaient armés de trois tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm), deux à l’avant et un à l’arrière. Ils emportaient une torpille de rechargement pour chaque tube, soit un total de six torpilles[2].
Engagements
[modifier | modifier le code]Le HMS D7 a été construit par l’arsenal de Chatham Dockyard. Sa quille fut posée le , il fut lancé le et mis en service le . Le , le D7 torpille le sous-marin allemand U-45 à la surface avec un seul tir à la distance de 730 m au large de la côte nord de l’Irlande. La torpille a été lancée à partir du tube lance-torpille arrière. Le , le D7 a été attaqué par erreur avec des charges de profondeur par le destroyer HMS Pelican, mais il a survécu à l’attaque. Le D7 est entré en collision avec un U-boot en . Ses périscopes furent endommagés, mais sinon il s’échappa indemne. Le D7 fut vendu le à H. G. Pound.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « HMS D7 » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
Références
[modifier | modifier le code]- Harrison, chapitre 4
- Gardiner & Gray, p. 87
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 éd. (ISBN 1-904381-05-7)
- (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
- (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5).
Liens internes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) A. N. Harrison, « The Development of HM Submarines From Holland No. 1 (1901) to Porpoise (1930) (BR3043) » [archive du ], Submariners Association: Barrow in Furness Branch, (consulté le )